Archive pour la catégorie ‘Dans le ventre des mères’

Dans le ventre des mères (J’ai Lu)

Vendredi 2 août 2013

Le 11 septembre 2013, sortie chez J’ai Lu de Dans le ventre des mères en format poche.

Dans le ventre des mères Marin Ledun J'ai Lu

A paraître le 26 septembre…

Vendredi 14 septembre 2012

Dans le ventre des mères Marin Ledun

Dans le ventre des mères - Editions Ombres Noires - A paraître le 26 septembre 2012.

« Le virus nous ronge de l’intérieur. Il nous maintient debout pour servir ses propres desseins de parasite mais, tôt ou tard, nos corps lâcheront. Je sais que ce jour est proche… En attendant mon heure, ils m’ont reconvertie en soldat. »

Janvier 2008. Une explosion anéantit un village ardéchois. Dans un décor apocalyptique, les sauveteurs exhument un charnier. Les cadavres, véritables cobayes humains, ont subi des mutations génétiques. Une femme apparaît dans les décombres : Laure Dahan, 29 ans. Ses jours sont comptés. Son obsession : sa fille qu’elle n’a jamais connue. Elle doit la mettre à l’abri avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, elle est prête à tout et n’hésite pas à semer la désolation sur
son passage. Les meurtres se succèdent, mystérieusement reliés, au fil de l’enquête du commandant Vincent Augey. De Grenoble à Berlin, de Zagreb à la Sicile, une course-poursuite s’engage entre Laure et Vincent. Quel rapport entre elle et les cobayes humains ? Dans un monde où s’effritent les frontières entre le bien et le mal, Vincent Augey devra choisir son camp.

Un nombre humain

Mardi 7 juin 2011

Tripalium

« Envie d’exploser. Elle frissonne. Elle fait durer. Son sexe palpite. Elle fait durer. Elle chasse un insecte de la main, puis un autre. Elle a l’impression qu’ils sont des centaines autour d’elle. Sur elle. En elle. Elle promène le dos de l’index sur sa joue, infinie douceur. Puis son doigt rencontre une protubérance spongieuse et elle se souvient. A partir de là, ses yeux grands ouverts sur le ciel ne voient plus que les flammes de l’enfer. Celui de son trouble, le souvenir de sa virginité perdue et les expériences de Peter Dahan sur son corps au cours des vingt-huit dernières années. Les violences, la folie et les visages déformés par la douleur. Elle fait durer. L’équilibre est instable mais il perdure. Les puces à ADN implantées dans son tronc cérébral et son système nerveux s’agitent un bref instant, mais elle parvient à rester maîtresse de ses cellules. Elle fait durer. Presque femme, pas tout à fait machine. Humaine. Ou plutôt : in-humaine. Être de chair et de sang puisant à la source du Progrès. Utopie calcinée. Elle voit la pourriture, les taches brunes sur son abdomen et le long de ses cuisses. Elle connait la destruction progressive de son système immunitaire sous les coups de boutoir des nanomachines. La lente dégradation de ses organes vitaux, en même temps que son cortex connaît une expansion vertigineuse. Elle sait qu’il ne lui reste plus longtemps. »

(Source image : Alexios Tjoyas)