14 septembre 2012
Dans le ventre des mères - Editions Ombres Noires - A paraître le 26 septembre 2012.
« Le virus nous ronge de l’intérieur. Il nous maintient debout pour servir ses propres desseins de parasite mais, tôt ou tard, nos corps lâcheront. Je sais que ce jour est proche… En attendant mon heure, ils m’ont reconvertie en soldat. »
Janvier 2008. Une explosion anéantit un village ardéchois. Dans un décor apocalyptique, les sauveteurs exhument un charnier. Les cadavres, véritables cobayes humains, ont subi des mutations génétiques. Une femme apparaît dans les décombres : Laure Dahan, 29 ans. Ses jours sont comptés. Son obsession : sa fille qu’elle n’a jamais connue. Elle doit la mettre à l’abri avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, elle est prête à tout et n’hésite pas à semer la désolation sur
son passage. Les meurtres se succèdent, mystérieusement reliés, au fil de l’enquête du commandant Vincent Augey. De Grenoble à Berlin, de Zagreb à la Sicile, une course-poursuite s’engage entre Laure et Vincent. Quel rapport entre elle et les cobayes humains ? Dans un monde où s’effritent les frontières entre le bien et le mal, Vincent Augey devra choisir son camp.
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28 juillet 2012
« Elle n’était pas aveugle. Elle ne manquait ni d’intelligence, ni d’intuition ; au contraire, elle avait saisi l’essence du monde et de son fonctionnement avec une finesse aiguë, féroce. Mais c’était un monde obscur, habité par le mal et la souffrance. Elle savait qu’il existait un autre monde, plus éclatant – dans lequel des êtres avaient le chance de pouvoir consacrer leurs forces à créer quelque chose dont la beauté les dépassait – mais ce monde-là ne lui était pas plus familier que les pays lointains et les mers étincelantes de n’importe quel atlas. Elle n’irait jamais, et elle n’y était jamais allée ; ou plutôt, elle y était allée, mais dans un passé si lointain qu’il était comme un paysage perdu, un souvenir flou, et inaccessible en dépit de tous ses efforts pour y retourner. » – Tim Willocks, Les rois écarlates (Bloodstained Kings), 1995
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25 mai 2012
Editions Points - 24 mai 2012.
Autres éditions :
- PERROS DE PORCELANA, Alienta Editorial (Planeta) - Espagne - 13 septembre 2011.
- LES VISAGES ECRASES (Poche), éditions Le Seuil, 2011.
- Editora Alaúde (Brésil) - 2012.
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18 avril 2012
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11 avril 2012
Sortie en poche chez POINTS le 24 mai 2012.
Trophée 813 du Meilleur roman francophone 2011
Grand Prix du Roman Noir 2012
du Festival international du film policier de Beaune
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8 mars 2012
« Vous êtes âgé de 27 ans. Tous les jeunes de votre génération ont été élevés dans un monde où la technologie domine, télévision, informatique, téléphonie mobile. Or vous nous avez déclaré ne pas posséder de téléphone portable. Bien que ce soit évidemment votre droit le plus entier, pourquoi ce choix? » (Source: Procès-verbal D427, extrait de Tarnac, Magasin Général, David Dufresne, Calmann-Lévy, 7 mars 2012)
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11 février 2012
Premier dimanche des vacances d’été. Luz claque la porte de chez elle, furieuse après ces adultes qui restent à table jusqu’au milieu de l’après-midi, qui rient et qui boivent trop. Légèrement grisée par le soleil brûlant, l’adolescente gagne les rives de la Volte où se prélassent des groupes de baigneurs. Elle rencontre bientôt Thomas, un élève de troisième qu’elle connaît peu mais qui lui plaît, accompagné d’une amie. Tous trois décident de se rendre jusqu’à un point d’eau difficile d’accès, mais beaucoup moins fréquenté…
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15 novembre 2011
Publié dans Les visages écrasés |
1 septembre 2011
« Le travail, qui était une expérience socialisatrice et collective en résonance avec les enjeux politiques, économiques, sociaux ou culturels de la société, se transforme en une épreuve solitaire. Chacun est dans un corps à corps angoissant avec son propre travail, et la volonté d’en retirer une reconnaissance, un prestige. Quand ça ne marche pas, les salariés s’effondrent. [...] Le salarié est un ennemi à fragiliser, à affaiblir et à isoler. Il faut le mettre en difficulté pour obtenir de lui un travail à la hauteur de ce qu’attend l’entreprise. C’est une idée fortement ancrée dans l’esprit managérial, qui est relayée par les écoles de commerce et de gestion. C’est en quelque sorte l’idéologie de la lutte des classes, mais du point de vue du management. [...] Il [Le patronat] pense que si on laisse un peu d’autonomie et de liberté aux salariés, ces derniers voudront travailler selon leur point de vue, selon leurs propres valeurs, en essayant de s’économiser. Il faut donc les obliger à être productifs par tous les moyens » (source et suite : Bastamag, entretien avec Danièle Linhart, 31 août 2011)
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24 août 2011
« Franca on m’a réveillé cette nuit minuit pour m’apporter ton télégramme. Je ne sais qui bénir, les Postes, ou l’Hôtel, pour cette imagination prodigieuse – tu m’as rejoint dans le sommeil ; dans un sommeil plein de toi. » (Louis Althusser, lettre à Franca Madonia, 1961)
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